Recueil de poèmes

Quelques mots griffonnés sur un parchemin usé.

Le cœur frémissant de douleur,
Espère que vienne son heure.
Parmi le brouhaha, le tohubohu,
Il pleur en silence ce qu’il ne fut.

Le masque se brise lentement,
Par les fissures s’engouffre le vent.
Les morceaux tombent en silence,
Le cœur ne croit plus en la chance.

Son espoir sombre dans les abymes,
De lui il ne restera une tombe anonyme.

Extrait du carnet noir d’Asparagus ; Mélancolie chantonnée.

Une silhouette vêtu de noir se faufile dans la maison, sort une plume, essuie une perle qui roule sur sa joue en cherchant fébrilement l'encre perdue dans les méandres de ses vêtements, tâtonnement hésitant, tremblant.
Soudain, un spasme l'agite, partant de son ventre et remontant jusqu'à sa tête, le faisant s'effondrer au sol.
Peut importe, il a gardé dans sa main serré le parchemin et la plume mais l'encre est renverser par terre.
En continuant de gémir et d'une écriture irrégulière, il écrit avec ses larmes et son âme.

~~Fantôme.~~

Je me suis trouvé démuni face a toute cette douleurs,
Bizarrement, je n'en ai gardé aucune rancœur,
Comme un guitariste las continuant de jouer les mêmes accords,
Je continue a avancer la tête basse, tel un mort,
Pour guérir de tout sa j'ai panser mon cœur,
Protection inutile face au sentiment qui font naitre mes pleurs,
J'en suis désoler, je ne suis qu'un simple humain,
Sans raison de vivre,
Sans raison de rien.

Shad'.

L'ombre se relève lentement en reprenant son souffle, elle ramasse l'encre étalé par terre, pose le parchemin et s'en va sans bruit, disparaissant dans la nuit en s'écrasant maintes fois a même le sol dans des excès de faiblesse, mais elle continue son chemin, tel un esprit errant, un fantôme itinérant.

Un homme seul attend le glas,
Submergé de nombreux tracas.
Il guette la mort les yeux ébahis.
Elle arrive, tout est fini.

[HRP]
J'ai adorer ton poème 'Wotte.
J'ai encore plus aimer de la facon que tu l'as écrit,
c'est un style d'orthographe parfait pour le sujet. Mon opinion.

Prunette
[/HRP]

Trois saisons.

Je me souviens encore ce matin là,
Je débutais dans l’armée de Bonta.
L’air avait cette saveur sèche et fraiche,
Et le doux crissement des feuilles rêches.
Tu as surgie entourée de feuilles dansantes,
Sur moi tu posas tes pupilles crépitantes.
Tu poursuivie ta route, me laissant béat,
Plus tard nous nous revîmes, une saison passa.

Je me souviens de cet après midi là,
Le sol était recouvert de la neige de Jiva.
Tu m’avouer que tu m’aimais bien,
Mon cœur battait toujours plus pour le tiens.
Mon cœur qui sortait à peine de l’ombre,
Tu l’as illuminé et sortis des décombre.
Les flocons perlaient sur tes cheveux ardents,
Tes joues devenaient roses à cause du vent.
Te voyante tremblante, je te pris dans mes bras,
Tu te laissas réchauffer, une saison passa.

Je me souviens de ce soir là,
Où tu m’as dis oui en terre de Cania.
Tu fis de moi l’homme le plus heureux,
Au milieu des fleurs nous fîmes ce vœu.
En souriant, tu t’es blottit contre moi,
Nous ne savions pas que c’était la dernière fois.
Le lendemain, ta vie fut prise sous mes yeux,
En cette douce saison tu as rejoins les cieux.

Extrait du carnet noir d’Asparagus ; Mélancolie chantonnée.

La quatrième saison, la poussière céleste.

Je me souviens de ce soir là,
Où mon corps s’effondra.
Ton absence me rongeait le cœur,
Tu es si loin de moi, je me meurs.

Je gisais là, sous la voute céleste,
Le regard dans les étoiles et leurs restes.
Soudain, certaines chutèrent,
Dans une danse pourfendant l’air.

Ce spectacle raviva des souvenirs,
Des souvenirs de toi que je puis contenir.
Ta voix résonna si fort en moi,
Tu m’as récitée des leçons d’autres fois.

Peut importe que nous soyons séparés,
Je te veux vivant, heureux et comblé.
Que tes souvenirs de moi te fassent sourire,
Nos cœurs sont un seul, fonce vers l’avenir.
Sourit, ne pleure pas en pensant à moi,
Car je n’ai jamais été aussi heureuse qu’avec toi.

La poussière céleste et mes larmes chutaient,
Je partais vers l’horizon, mais cette fois si, je souriais.

Extrait du carnet noir d’Asparagus ; Mélancolie chantonnée.

[HRP]

Encore une belle production As'. Cela me fait penser au poème Elsa au miroir d'Aragon Wink

. J'y retrouve à peu près les mêmes thèmes et sentiments évoqués.

[/HRP]

Pardon.

Je suis désolé,
Petit frère, il n'y a plus de fraternité,
Tu a tout gâché, quand j'essayait de me racheter,
Tu ne l'a donc pas compris ?
Le sens du partage, qu'il faut seulement être gentil ?
Je n'ai plus aucune confiance en toi,
Car a force de te faire protéger,
Tu a juste réussie a me faire voir combien tu ne vaux pas,
Ce que j'essaye de sacrifier,
Tout ce que je fait, pour essayer de t'aimer,
Tu le comprendras surement un jours,
Jamais je n'arriverait a te le pardonner,
Tout ce que tu m'a fait est gravé pour toujours,
Dans les tréfonds de mon coeur en perdition,
En manque d'amour & d'attention.

Shad'.

Encore un jolie poème que c'est là. Ne t'arrête surtout pas Shad' Wink

Pas à pas.

Le morne train-train quotidien,
La grise ville et ses gris habitants,
Ses irritantes odeurs portées par le vent,
C’est comme une cage qui me retient.

Tout ces gens qui vont et viennent,
Profitant de plaisirs vains et inutiles,
Je suis seul au milieu d’une foule futile,
Alors naît un désir qui me brule les veines.

En moi palpite un désir brûlant,
C’est un étrange et puissant sentiment,
Une envie de fuir, mais de fuir doucement,
Partir au loin, pas après pas lentement.

Je voudrais me vêtir de simples mais chauds habits,
Un baluchon dans mon dos et un bâton dans la main,
Je quitterais tout ces gens aux buts vains,
Pas à pas je sortirais de leurs vies.

Je partirais sans itinéraire déterminé,
Mes pas fouleront des sentiers qui me sont inconnus,
Je marcherais sur les chemins à perte de vue,
Jour après jour je visiterais de nouvelles contrées.

Bien que voyageant lentement,
Nombre de lieux passeront sous mes pieds,
Et nombre de paysages je verrais défiler,
Un jour, je partirais au gré du vent.

Extrait du carnet noir d’Asparagus ; Mélancolie chantonnée.

J'arriva bouleversé,
Le coeur empli de tracas,
La Mort est ici ou là,
Rapide et infiltrée.

Rushu et tout ses shushus,
Tous délivré de leur monde,
Chaque pas créant une onde,
Dès à présent ils sont fous.

La Mort et démons s'affrontent,
Le rush final commencé,
Mais sera t-il terminé,
Un seul d'eux aura la honte.

Mélodie pour un Cœur perdu.

Mon cœur c'est envolé vers les étoiles,
La rejoignant elle, celle qui a tissé sa toile,
Dans mon esprit dont je n'arrive pas a me dépêtrer,
Maintenant, a quoi sert d'y penser, puisque c'est terminé ?
J'essaye pourtant de prendre le pari,
Tenter de le récupérer a tout prix,
Reprendre ce qui m'est dû,
Récupérer ce que j'ai perdu,
Car malgré tout j'y tiens plus que tout,
C'est tout ce qu'il me reste de nous,
Tout ce qu'il me reste de ce qui c'est passé,
Oui tu a deviné, c'est bien lui, mon cœur brisé.

Shad'

[HPR]

Bonjour je crois que vous deviendrez des poètes fantastique !!!
Vos vers sont des rimes magiques !!
Vos idées sont intéressant tel qu'un poète connu !!
Vous n’avez presque ou pas de fautes d'orthographe !!
Juste un mot vous êtres très douées dans l'art de la poésie !!
J'espère un jour être un aussi bon poète que vous !!

Cordialement Tourmenteur

[HPR]
cheers

Invité

Encore un effort

Combien cela fait de temps que je chemine
Sans voir sur quelle route je suis ?
Depuis quand est ce que je cours entre ces mines
Qui menacent sans cesse de détruire ma vie ?

Un pied devant l'autre
Encore et encore, sans s'arrêter
Avancer, seule façon pour ne pas chuter
Et attraper le rêve qui était le notre

Et au final, cette course folle
Où m'a t-elle mené
Si ce n'est dans les plus profondes abîmes du sol ?

Avoir tenu jusque là
C'est déjà un bel exploit
Alors autant continuer à aller tout droit
Tant qu'on n'est pas tous tombé sous les feux du combat
Après tout ce chemin parcouru
Ce serait bête d'abandonner devant cet inconnu
Alors autant continuer à aller tout droit
Tant qu'on n'est pas tous détruits, tant qu'on a la foi

Quitte à mourir, autant briller jusqu'à la fin
Jusqu'au moment où nos âmes ne pourront plus supporter leur faim
De vie, de beauté, d'une bienfaitrice harmonie

Le regard levé vers ces étoiles
Qui ont ponctué nos aventures
Qui nous ont vu naître et nous verront quitter cette toile
On continue à jouer dans cette cassure

On en a fait de la route
On en a surmonté des doutes
Et sans s'arrêter, on a continué pour nos reines
De courir après nos rêves brisés, nos étoiles lointaines

Je me sent tout petit tout a coup, comme a ton habitude, tu sais toucher le coeur de tes lecteurs.

C'est simplement beau & joliment complexe.

C'est mon nouveau favoris.

Continue, mon ami.

Promesse d’une lune d’argent et d’un loup blanc.

Vers traversant le temps, chuchotés par le vent,
Contes vite oubliés, passé vite effacé,
Soupir des très vieux faits, un murmure d’antan,
Histoire dépassée, lumière éclipsée.

Conte pour les enfants, ou véritable fait,
Nul ne le sait vraiment, jadis fut un loup blanc,
Qui tomba amoureux, du grand astre d’argent,
Cet amour fou du loup, l’astre le lui rendait.

Amour impossible, lune et loup amant,
Seuls eux y avaient foi, libres comme le vent,
Tranchant les préjugés, dessinant leur chemin.

Ne pouvant enfanter, en ce tenant la main,
Ils firent ce grand vœu, adoptant ceux comme eux,
Gens libres et aimants, volonté dans leurs yeux.

Extrait du carnet noir d’Asparagus ; Mélancolie chantonnée.

Invité

Ballade sous la pluie

Alors que la vie même te dégoute
Que tu as tout donné sans rien reprendre,
Tu sens sur tes joues poindre une goutte
Puis une nuée qui noie les cendres
De ce qui était jadis un empire
Et qui aujourd'hui n'est plus qu'une ruine
Qui doucement fond tandis que la bruine
Lave les infectes fruits de ton ire
Et te serre dans ses bras gris et beaux
Pour apaiser tes douloureux sanglots

A genoux, regarde ce ciel qui pleure
Il verse pour la vie ses larmes d'or
Et toi tu pleures mais il n'est plus temps
De gémir sur ton sort, lève toi, sois fort
Personne ne le sera à ta place
Ne cours pas après des rêves fugaces
La réalité est trop consistante
Pour tolérer les mirages qui te hantent
Fais confiance aux mondes pour te rappeler
Ce que tu as perdu et ce que tu peux encore gagner

Il te reste un rêve ainsi qu'une épée
Quoi d'autre pour continuer à avancer ?
Ce sera sans ces discours cette fois
Seul avec la pluie, mais plus aux abois
Ce qui compte, ce n'est pas ce qui te ronge
Mais la force que tu mets dans tes songes
Pas besoin d'être cent pour être une armée
Boire la mer, ce n'est pas compliqué
Prends un exemple de l'eau qui ruisselle
Sur toute faille qui requiert ses merveilles

Viser le plus haut, viser les diamants
Ceux qui étincellent dans le firmament
Un brin de folie pour trois brins de bravoure
Un champs de courage pour un désert sourd
Une pluie pour laver le sang qui t'a souillé

Rêveusement,

Daguers.

« Bouteille à l’amer. »

Grise lassitude, de ce vieux monde triste,
Tu étreins mon âme, d’une poigne de fer.
Histoire du passé, tu m’inspire ces vers,
Triste mélancolie, en mon cœur tu persiste.

Que les vieux souvenirs, guident mes pas tout là bas,
Vers l’endroit qui jadis, m’a connu innocent.
Qui m’a bercé longtemps, de son souffle puissant,
J’irai bouteille en main, pour te confier cela.

C’est un petit abri, petit bateau de verre,
Je te l’envoie à toi, qui vis loin de la terre,
Toi le vieil océan, qui a vu toutes choses.

Tu trouveras dedans, vœux rêves que je n’ose,
Mes espoirs les plus fous, tout ça sur un papier,
Je le regarderais, doucement s’en aller.

Extrait du carnet noir d’Asparagus ; Mélancolie chantonnée.

"A temps."

Inlassablement souffle le grand vent,
Parcourant la mer depuis l’horizon,
Poussant les nuages à travers le temps,
L’océan mugit depuis ses tréfonds.

Ce souffle éternel s’échoue sur terre,
Répandant sa saveur d’iode dans l’air,
Sur la lisière entre terre et mer,
Se dressent les quais aux montants de fer.

Sur ses grands quais une silhouette attend,
Ses longs cheveux agités par le vent,
Elle regarde tristement la mer,
Le grand vent sèche ses larmes amères.

Irrémédiablement elle l’attend,
Son fiancé partit sur un bateau,
Depuis toujours il parcourt la grande eau,
Elle espère qu’il reviendra à temps.

Inlassablement soupire le vent,
Irrémédiablement elle l’attend,
Son amour dérivant sur l’océan,
Cette jeune fille attend un enfant.

Extrait du carnet noir d’Asparagus ; Mélancolie chantonnée.

L’envi d’aimer.

Je ne suis pas frappé par le malheur,
Je vis, respire et cours je ne sais où,
Je ne suis pas seul, je suis parmi vous,
Je cours et fonce à toutes heures.

Ma vie n’est pas une tragédie mais,
Je fonce et en ne sachant où je vais,
Je cours vers un horizon s’éloignant,
Je cherche à taire ce sentiment.

Mais voir ceux qui m’entourent est pour moi,
Un mélange de joies et de peines,
Amère sensation dans mes veines,
Je cours encore pour qu’on ne le voit.

Cet amer sentiment n’est autre que,
Un tourbillon de tristesse et d’envi,
Et ils me rendent mélancolique,
Je suis loin d’eux même si ils me sourient.

Ils m’apprécient mais aucun n’est proche,
Ils ont déjà quelqu’un juste pour eux,
Mais pas moi alors je cours vers les cieux,
Je suis comme pris dans une roche.

J’envi ceux qui vivent pour un autre,
« Vous êtes siens et il est vôtres »,
Oui, j’envi ces liens uniques qui,
Amis, âmes-sœurs et tant d’autres lies.

Ni d’amis de toujours, ni d’âmes-sœurs,
Ne me gardent tout au fond de leurs cœurs,
Je rêve qu’une main emprisonne,
La mienne et que ces mots résonnent,
Portés par une heureuse douce voix,
« Je te remercie d’être là pour moi. »

Extrait du carnet noir d’Asparagus ; Mélancolie chantonnée.

L'amour est comme une eau
Pur et cristallin
Parfois laid, parfois beau
On vogue du mal au bien

Lorsqu'on croit le trouver
Il s'enfuit à toute vitesse
En nous laissant pousser
De sombres cris de détresse

Si toute fois vous le gardez
Préparez épées et boucliers
Afin de l'empêcher
De pouvoir s'échapper

Un jour il vous remerciera
D'avoir remuer ciel et terre
Pour sa belle aura
Qui vous plonge dans l'imaginaire

Si l'amour est sincère
Il ne peut qu'être mensonges
Malgré tout on en est si fier
De ce mal qui nous ronge

La prochaine fois je saurais
Décrypter ses messages
Qui malencontreusement m'indiquaient
Un sombre et mauvais présage

Lorsqu'un couple bat de l'aile
Il cherche toutes les solutions
Tout en se rendant compte qu'il est frêle
Tué par les inhibitions

Ce poème ne s'adresse
Qu'aux coeurs meurtris
En mal de tendresse
Et de baisers fleuris

Invité

Ces quelques lignes, je les ai écrites pour une petite fée qui m'a beaucoup aidé. C'est un hommage que je tenais à lui rendre, et si mon poème ne se rapproche que de peu de la lumière qui émane de cet être divin, il a au moins la prétention de contenir ce que j'éprouve envers elle.

Fée moi rêver

Ma fée, où vas tu ? Ma fée, où pars tu ?
S'il te plait, ne me laisse pas ici
Emmène moi loin de tout ces conflits
Emmène moi vers ce monde perdu

Hélas, depuis longtemps, ils sont tous oubliés
Tout nos rêves, tout nos espoirs, tout nos contes de fée
Il est grans temps de les récupérer céans
Et pouvoir prendre en main notre avenir fuyant

Fée moi rêver, accrochons nous aux lueurs
Aux lueurs promettant des lendemains meilleurs
Est il trop tard pour rejoindre nos chers amis ?
Nos frères et sœurs, nos compagnons d'harmonie ?

Un jour, ma petite fée, je te le promets
Nous marcherons encor sur les chemins discrets
Qui mènent à notre sanctuaire égaré
Qui conduisent au temple des cœurs sacrés

L'ombre.

« Je regarde le ciel. Je pleure.
Je ne peux pas m’arrêter, m’en empêcher.
J’ai peur, si peur,
Que tu puisses à nouveau m’abandonner…

Pitié reste, ne t’en va pas,
Tu n’as pas le droit de me laisser là.
La première fois était de trop,
La seconde serait la cerise sur le gâteau…

Alors, je t’en prie, reviens.
Ton étoile a besoin de ta compagnie,
Pour briller d’autres lendemains
Dans cette galaxie infinie. »

Ce sont sur ces mots et ces larmes,
Que je range mon carnet ainsi que mes armes.
En espérant d’être remarquée,
Par la personne désignée…

Poème fait suite à un problème, il y a quatre mois.

Le chien.

"Les maîtres du chien ont vu,
Les maîtres du chien ont compris,
et ils l'ont puni.
Le chien, lui, est perdu...

Il est désespéré, il ne sais plus quoi faire.
Ce cauchemar est pire que l'enfer,
Mais il ne veut pas abandonner,
Alors il continu d'aboyer.

Il se bat,
Il livre son combat,
Seul face a son destin.
Il cherche à ce qu'on lui tende une main.

Alors, aide-le à se relever,
Car ce n'est qu'un pauvre animal en détresse.
Ce chien est décidé,
Il tiendra toute ses promesses.

Ne lui en veut pas s'il te plaît,
Son cœur est déjà assez déchiré...
Et il ne pourrait pas le supporter."

Srimicalement.

Invité

Il pleut, il neige, il grêle,
Dans ce royaume à la glace sempiternelle
Et moi debout, là haut dans la tour
Gelée, je suis debout et des flaques tout autour
Recommencent déjà à se solidifier
Sous l'assaut de ma colère, de ma rage indomptée
Comment ai-je pu te faire confiance ?
Ô toi coeur qui m'assurait la délivrance
Qui me chuchotait des mots chaleureux
Pour toi, oubliés les barrages dangereux
Sur ta demande je t'ai ouvert une porte
Pour que tu puisses fuir une armure morte
Et quand tu es arrivé dans ce jardin convoité
Quand les fleurs en éclosion t'ont de leur parfum envouté
Quoi ? Qu'as tu fait, de quoi suis-je coupable ?
Pourquoi avoir rendu infertiles ces champs arables ?
Pourquoi avoir fané chaque rose qui tendait ses pétales
Qui tentait de sa corolle apaisé mes derniers rales ?
Maudit, maudit sois tu, je te maudit
Plus jamais je ne tomberai dans une telle infamie
Plus jamais je ne veux ressentir cet immonde dégout
Qui me soulève l'âme quand tes relents d'égout
Viennent m'envelopper de leur crasse mièvre
Et font monter en moi passion et fièvre
Va, meurs, ce n'est plus l'armure que tu fuis
Désormais ma glace sera ta mortelle ennemie
Car plus jamais on ne me prendra, ô ordure vulgaire
A prévoir pour toi sort plus doux que la plus atroces des guerres

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