Recueil de poèmes

Depuis quelques temps, j'écris des poèmes. Je ne suis qu'un amateur, mais j'aimerais publier ça pour voir ce que vous en pensez. Je commence par mon premier, Larmes blanches.

Larmes blanches


Quand la lumière t’abandonne et te fuit
Quand les ténèbres t’enveloppent et t’étouffent
Ne cours plus, et stoppe-toi, le temps d’un souffle.

Contemple la douce nuit
Laisse-toi aller au sommeil et même si tu souffres,
Même si tu as peur de tes rêves,
Dors car c’est une rare trêve.

Si tes larmes blanches coulent et tombent,
Alors laisse-les te faire oublier.
Car, à travers la pénombre,
Personne ne te voit pleurer.

Je vous retranscrirai le suivant bientôt, quand vous aurez lu celle-ci.

Très beau poème , j'adore cela :

"Si tes larmes blanches coulent et tombent,
Alors laissent les te faire oublier.
Car, à travers la pénombre,
Personne ne te voit pleurer."

Bravo !

Cool ce sujet On peut poser nos poèmes ici?
Je vais commencer à en écrire une si je suis inspiré et je la mets ^^

Voilà mon second poème. Ce n'est pas celui initialement prévu, mais je l'aime bien. Je l'ai commencé le 23, terminé aujourd'hui.

Souvenirs

Ils s'accumulent,
Douloureux fardeau.
Au final, ils m'acculent,
Et me réduisent en lambeaux.

Chacun est une bataille,
Fragments du mon passé,
Où je ne dois pas avoir de failles,
Sous peine de me faire emporté.

Dans cet univers clos,
Forteresse de souvenirs,
Je veux sans cesse repousser leurs assauts,
Attendant de pouvoir rire.

[HRP]


Encore très beau
Tu me redonnes le sourir en un moment comme celui-ci...
Merci bien , ce poème me touche particulierment...

[HRP]

Voici mon troisième poème. J'éspère qu'il vous plaira. N'hésitez pas à poser vos critiques.

Guerre de soi

Las de ce conflit
Dont le commencement me paraît si loin
Je ne rêve que de répit
Pour continuer sur mon chemin

Chaque secondes est un univers
Ne comportant que malheur
Au final, je me noie,
Dans un océan de douleur

Toutefois, la fuite ne m'est pas autorisée
Aussi je me relève, armé de ce puéril espoir
Encore, je me dresse contre cette fatalité
Je me bat pour sortir du noir.

J'adore

PArcontre j'arrive pas a en faire...

[HRP]

Que dire. Plus je te connais et plus tu dévoile de talents.

C'est beau et sincère.
Merci de nous les faire partager.

Toxus

[/HRP]

Je ne me lasse pas de lire tes poèmes.

C'est fou ce que tu arrives à faire passer avec quelques mots.
T'as du talent, ça c'est sûr !
*admire*

Assit à sa table habituelle, Daguers songeait. Un rayon du lune venait doucement éclairer la pièce, aucun son ne se faisait entendre. Le noir. Le silence. Du moins dans la pièce. A l'intérieur de la tête de Daguers, un ouragan de pensées se fondent, combattent. Ouragan qui menace une fois de plus de l'emporter.
Alors le Sram sort une plume, son encrier, ouvre le receuil de poèmes et écrit, la plume traçant des lignes non faites de mots mais de sentiments.

Point de rupture.

Là où tout se fond
Au point de rupture
Une pensée, claire et puissante,
Sauve mon esprit d'une errance démente.
Un nom...

Cri de vie,
Dernier rempart,
Il tient, véhiculé par cette envie,
Cette envie de repousser l'ultime instant à plus tard,
De regarder la lumière, un sourire au visage.

La tempête gronde, mugit,
Le nom la repousse, instaurant une brève harmonie.
Et je respire, baisse les armes,
Les yeux fous et remplis de larmes.

Ce poème, vous l'aurez sans doutes deviné, je viens de le composer. Aussi j'aimerais votre jugement, car les critiques permettront de m'améliorer.
Si quelqu'un, comme Ëlegantas et son beau poème, a envie de laisser libre cour à sa plume, qu'il n'hésite pas, au contraire.

Daguers t'es juste exellent , encore rien à dire à part :
Bravo c'est juste génial
...

Pour vous prouver que je ne suis pas un dépressif fini, voici, pour une fois, un poème joyeux, du moins c'était l'idée.

Les ailes blanches

Je tombe, tombe dans cet abîme sans fin
Des regrets, des souffrances, un coeur trop froid
Alors que je me précipite vers le plus profond de ce ravin
Une question, dernière étincelle de lumière. Pourquoi ?

Pourquoi la tristesse serait une chaîne ?
J'accepte la douleur, m'y abandonne,
J'empoigne ma nouvelle épée, Peine
Et dans un nouveau sourire, je fredonne,

Je chante cette vérité, je chante pour les larmes blanches,
Et s'ouvrent des ailes, battant au rythme de mon coeur, dans une folle cadence.

Si la douleur est un frein, alors j'en ai fais mon moteur,
Si avoir des sentiments est faiblesse, alors je ne veux pas être fort,
Si les disparus sont un poison, alors j'en fais mon bonheur,
Au final je vis, acceptant la mort.



Une fois de plus, n'hésitez pas à critiquer, donner vos avis, et mettre vos poèmes ici. Regardez Elegantas, elle est pas morte, vous ne risquez rien pour une fois, profitez en.

Daguers ... C'est magnifique

Que dire sinon que j'aime beaucoup ton style.

Personnellement je n'y connais rien en poésie. Je me contenterais de dire que tes poèmes me touchent, j'en déduis donc qu'il y a la du talent

Cordialement
Toxus

Je me suis dis qu'il était temps d'essayer le stade au dessus. J'ai transformé Larmes blanches en alexandrins. Une fois de plus, vos avis sont les bienvenues.

Quand la lumière t'abandonne, te laisse seul, te fuit,
Quand les ténèbres t'enveloppent, t'enlacent et t'étouffent,
Ne cours plus, et arrête-toi, le temps d'un bref souffle.

Contemple la douce nuit, savoure en le répit.
Laisse toi aller au sommeil, et même si tu souffres,
Même si tu trembles, même si tu as peur de tes rêves,
Dors et repose-toi, car c'est une si rare trêve.

Si tes larmes de cristal coulent, tombent et se brisent,
Alors laisses ces perles blanches te faire oublier.
Car à travers l'obscurité de la pénombre,
Personne, absolument, ne peut te voir pleurer.

Daguers ...

C'est extraodinairement beau ...
J''ai eu les larmes aux yeux...
C'est d'une telle ... Délicatesse ...
Je ne sais même pas comment définir ce que je ressents ...
Tu y mets toutes tes émotions et cela ce ressent ...

[HRP]

J'ai l'honneur de poster le 1001ème message dans cette section !


[HRP]

C'est merveilleux de voir autant de sincerité et de sentiment dans un si belle agencement de mot juste et doux.
Tous mes bravo et plus sincere encouragement pour que tu puisse continuer a dévelloper ce si beau talent que tu posède.



xwoozy-fearx "The shadow under the stairs.."

*Il est parfois hardu de déterminer
Qui de la nature, de l'image, de l'idée,
A insuflé à l'Homme le désire d'exprimer,
Ces désirs, ces joies, ses déboirs, ses pensées .

Cependant, L'Homme, en un siècle, s'exprima,
Sans nul doute,dès l'eden, à force de voix,
Puis peu à peu, sur roche et sur oua(te),
Sur abris, feuille, troncs des sous-bois,
Sur plantes, tiges, planches puis soies,
Avant de constater, au combien émerveillé,
Que c'est sur papier qu'apparet sa beauté .

De là alors, question se pose,
Homme, dis nous qui de tout ceux-ci ont inspiré tes ajouts?
Qui, Quoi, Comment et où,
As tu vu germer la rose,
Nommée si souvent génie, inspiration ou prose ... ?

Personne, biensûr, n'a de réponse,
A fournir à telles questions .
Chacun est maître de puiser,
Où qu'il veut, souhaits donnés,
Ce dont il a besoin pour composer .
C'est d'ailleur d'autant plus compliquer,
Que l'écrit présenté est de qualité :
Or en lisant tes mots, Daguers,
Je ne serai te dire qui du ciel, des rêves, des fleurs,
A su inspirer si douce saveurs,
En nous proposant, avec grace et finesse,
Poésie, symbole de l'art et de la délicatesse ...*

Encore bravo pour tous ses poèmes .

Cordialement, Cens-tinel

Daguers était allongé sur un rocher. Les champs de Cania, près de lui, s'étendaient à perte de vue. Le doux vent de la nuit caressait les céréales, déjà hautes, qui étaient la promesse du renouvellement d'un cycle de vie. Ce simple fait tira un sourire au Sram, sourire qu'il offrit aux étoiles et à la lune. Qu'on était tranquille, ici...le chant de quelques insectes, un ou deux pious voletant ça et là; une brise de vent frais...L'ombre sur le rocher s'autorisa un instant de détente, où savourer ces choses banales le remplissait de sérénité. Tout d'un coup, il eu une envie d'écrire. Folle, envahissante, indomptable. Il sortit son vieux recueil, et le son d'une plume grattant le papier vint troubler le silence de la nuit.

Le sentier

Je fais route, parcourant ce sentier lancinant
Ses brillants astres sont mon remède contre l'horreur
Son image se reflétant dans la firmament
Lumineuses merveilles, étoiles polaires de mon cœur

Quand je dors, sont envoutante présence hante mes rêves
Ses mots me manquent, et ses derniers je les savoure
Son souvenir ne m'a jamais laissé de trêve
Et ce familier poids, je le porte pour toujours

Mais cette intérieur douleur est aussi ma lame
Et pour la garder je vendrais mon âme
Quand elle se transforma en étreignant souvenirs
Alors je n'eus plus jamais le droit de faillir.

Voici mon premier poème que je publie, on dit que ma plume n'est pas banal, aussi j'espère que cela vous plairas.

Avant l’aube.

L'herbe humide ondule,
A l'heure où les fleurs sont closes,
Où la rosée tombe des roses,
Au rythme d’une pendule,
La nature sommeille,
Dans un repos quasi charnel.

Au loin brille un éclat,
Dernier d’une longue série,
Qui résonne comme le glas,
Toute la nuit avait résonnée de cris.

Une nuit sombre,
Une nuit de douleur,
Où les ombres,
N’ont de couleurs.

Là où l’éclat avait brillé,
Deux ombres chutaient,
De cette funeste veillé,
Les derniers ils étaient.

Rampant,
Maudissant,
Suppliants,
Pleurant.

Les deux adversaires,
Regardant la fin du carnage,
Sentaient la mort dans l’air,
Comme à toutes les batailles de cet âge.

Leurs regards se croisant,
Ils surent qu’ils seraient leurs derniers témoins,
C’est alors qu’en rampant,
Ils accomplir leur but commun.

L’herbe humide ondule,
A l’heure où les fleurs vont s’ouvrir,
Deux âmes s’apprêtent à partir,
C’est le glas que sonne la pendule,
Lorsque l’aube dans sa pâle robe vint,
Ils moururent main dans la main.


Extrait du carnet noir d’Asparagus ; Mélancolie chantonnée.

Voici mon deuxième poème, cela faisait longtemps qu’il me trottait dans la tête, souvenir d’une nuit d’enfance.



Les pleurs des cieux.

L’été, la nuit, cela ne se produit qu’une fois par ans,
Comme une récompense pour les enfants patients.

Dans la nuit sombre ils attendent le commencement,
Du phénomène qui ne se produit que tous les ans,
Des ténèbres de la nuit les étoiles se montrent discrètement,
Elles naissent de la noirceur devant ceux qui sont patients.

C’est d’abord la grande dame du nord qui annonce le commencement,
Suivent alors ses sœurs, ses filles jusqu’à ce que toute la famille soit réunit,
Elles brillent maintenant de tout feu, mais un autre spectacle commence discrètement,
La voie lactée doucement s’étire, tel un léger ruban blanc tranchant la noirceur de la nuit.

Enfin les derniers invités arrivent, de longues larmes tombent des cieux,
Larmes, symboles d’espoirs pour ceux qui, pour les accueillir se sont réunis,
Le ballet des larmes s’enflamme et, de ceux qui les regardent, remplit les yeux,
De ceux qui sont présent, des enfants qui regardent, aucun n’oubliera cette nuit.

Le ballet s’achève, les larmes disparaissent peu à peu, le calme revient dans les cieux,
Peu à peu une lueur envahie le ciel, prémisse de l’arrivé de l’astre qui pourfendra la nuit.



Extrait du carnet noir d’Asparagus ; Mélancolie chantonnée.