Recueil de poèmes

Une danse.

Jeune fille, nous nous connaissons peu,
Mais je ne peux que voir ta tristesse.
Ton amour s’enfuit et te délaisse,
Et sur ton doux visage il pleut.

Je ne peux guère te réconforter,
Tu ne peux l’oublier car tu l’aimais follement.
Mais la chaleur d’une étreinte amicale et sans jugement,
Cela sans honte, tu peux me le demander.

Et si tu le veux, nous pouvons danser,
Tu n’as qu’à mettre ta main au creux de la mienne.
Et si tu hésite, je saurais te guider,
Car ce n’est pas un crime d’oublier ses peines.

Pendant cette danse tu pourras oublier,
Le malheur qui te fait trembler.
Pendant cette danse tu seras en sécurité,
Je te protègerais de ceux qui veulent te juger.

Toi seule décideras d’arrêter la danse,
Et celons ton choix je partirais ou resterais à tes cotés.
Quand tu partiras ce que je deviendrais n’as pas d’importance,
Car je n’aspire qu’à voir tes larmes sécher.

Extrait du carnet noir d’Asparagus ; Mélancolie chantonnée.

Loin d'être au niveau de Daguers, mais sous la pression d'As, Voici mon premier poème:

Mimétisme.

Petite enfant naïve et si crédule
Dans le noir je te vois, toi, qui bascule
Brisant les rêves que tu t’étais promis
Tu sillonne le ciel, recherche l’infini

Te glissant dans la peau d’une autre toi
Et doucement sous les regards béats
Tu nous la prouve ta fragile éloquence
Crois moi, je connais ta juste souffrance

Tu test, rigole et joue avec les mots
Tu t’émoi et ri des hommes nouveaux
Tu leur mens, les amuse et les attire
En des mêmes pièges qui te feront souffrir

Ne cherche pas une carapace nouvelle
Toi, et uniq’ment toi nous interpelle
N’interprète pas ces mots comme une injure
Mais comme une leçon qu’une sœur t’assure

G.D.B.

[HRP] Je me sens toute nue d'un coup [/HRP]

Un très zolie poème que c'est là GueuleDeBlop. Franchement tu n'as rien à envier aux autres poèmes déjà publiés.
BRAVO et continue à en faire

Après vos encouragements ... En voici un deuxième, bien moins élaboré que le premier ... Je commence à trouver ça plaisant d'écrire des poèmes

Addiction.

Douce chaleur quand tu la consomme
Cette drogue qui fait de toi un homme
D’une addiction tu as besoin
Pour n’pas rester seul dans ton coin.
Tu joues avec nos émotions
Tu nous prépares tes transitions

Force et courage tu parais fait
Mais évidemment moi je sais
Que lorsque tu es en manque
Tu ne trouve plus cette planque
Celle qui te permet d’éviter
Le regard de ces êtres aimés

Impuissant, lâche et fébrile
Tu ne veux pas qu’on t’assimile
Drogué ne te correspond pas
Mais dépendant tu resteras
Cet objet n’est pas défini
Chaque jour ta cible se reconduit

Promet moi de continuer,
De continuer à l’aimer
De l’aimer comme une drogue
Indispensable à la vie
Elle sera ton homologue
Je le dis, te le garanti

Une addiction, ton addiction
Presque toujours l'fruit d’une passion
Drogue n’est pas forcément substance
Mais il y a toujours accoutumance

G.D.B.

[HRP] Je ne sais pas si le sens réel du poème est visible ... [/HRP]

Bonjour,

Je pense que si GdB ^^

C'est très beau et ca parle d'amour et non de drogue ^^

Continue

Cordialement
Toxus

Je suis tout ému Surprised

Entre neige blanche et ciel noir.

J’étais aveugle, avançant à tâtons,
Mes yeux inertes cherchant une étoile.
Alors ils vinrent pour m’enlever ce voile,
Et ils m’ont tiré de ce puits sans fond.

Aujourd’hui j’avance seul dans la nuit,
Mais mes yeux peuvent la contempler.
Même si je marche seul je suis accompagné,
Et je souris tout en cherchant cet astre qui luit.

La neige épaisse crisse doucement sous mes pas,
Au-dessus s’étend la voute noire parsemée d’éclats.
Ô toi petite étoile que je cherche depuis longtemps,
Sache qu’entre neige blanche et ciel noir je t’attends.

Peut être es-tu venue, en espérant que je te verrais.
Et que dans mon chagrin du passé je ne t’ai pas vue.
Mes frères et sœurs de cœurs m’ont redonnés la vue,
Et si tu te présente à moi, je te verrais et te sourirais.

Extrait du carnet noir d’Asparagus ; Mélancolie chantonnée.

Rêve éveillé.

Imagination débordante
Elle se créer une vie passionnante
Soucieuse du regard des autres
Interprétant les actes des nôtres

Ses fantasmes la rongent
Et au plus profond de ses songes
Elle pense à ce qu’elle aimerait
En oubliant toutes ses plaies

Et ses désirs les plus enfouis
Elle les réalise dans son esprit
Ses désirs les plus charnels
Ceux qui la rendent si belle

Mais elle doit vivre l’instant présent
Ne pas se soucier de tous ces gens
Avec qui elle s’imagine
Vivre des moments indécents

G.D.B.

Une obsession qui me ronge,
Un amour ingérable qui me prend une partie de moi même a chaque bataille,
Le fol espoir qu'un jour tout s'arrête se fane quand mon regard croise le sien.
Cette raison n'est pas discutable.
Plus que ma moitié, Elle et Moi formons un tout.
Je ne puis imaginer une seule seconde sans la savoir avec moi,
Bien trop de souffrance pour un pauvre fou qui ne veux que vivre.
Est-ce sa le bonheur ?
Ses petits papillons dans mon coeur ?
Et, est-ce sa la haine ?
Cette envie de vengeance qui me ronge a chaque nouvelles souffrances ?
Ne trouvant de réponses a aucunes de ses questions,
Je ferme les yeux et m'envole vers les étoiles.

Pablo.

Souvenirs Lointain.

Comme la plus douce des mélodies
Ton image vient hanter mes nuits
Je ne sais quand tu reviendras
Mais je sais que je serais la

L’attente, pleine d’incertitude
M’encre dans une certaine solitude
Prisonnière de mes souvenirs
Viens ! Brise les chaines de mon av’nir

Je t’attends comme une âme en peine
Et même si mon attente reste vaine
Je saurais te rester fidèle
C’est ainsi que je me sens belle

Evidemment je n’espère qu’une chose
C’est que de nouveau tu proposes
Qu’encore une fois malgré notre âge
Nous formions ce si beau ménage.

G.D.B.

Une infime sensation.

Las d’une journée richement remplie,
Je finis par trouver refuge sous la nuit.
Je suis allongé sur un toit enneigé,
Mon corps souffre des efforts de cette journée.

La fatigue m’étouffe et m’engourdit,
Le froid de la neige sur laquelle je gis,
Le vent entrant dans mes vêtements,
Toutes ces sensations je ne les entends.

Tout est sombre, tout se confond,
Et je tombe dans le ciel sans fond.
Mon existence elle-même s’efface,
Les souffrances restent sur ma face.

Toutes mes peines et mes tourments,
Nourrissent mon étouffante fatigue.
Face à elle, il reste qu’une seule digue,
Cette infime sensation d’être vivant.

Extrait du carnet noir d’Asparagus ; Mélancolie chantonnée.

Ombre parmi les ombres.

Je marche dans une ruelle sombre,
Encore une fois j’erre doucement,
Me pas se font de plus en plus lent,
Je suis devenu un habitué des ombres.

A chaque pas la solitude se fait pesante,
Malgré que je l’ai vaincu maintes fois,
Elle revient et règne au fond de moi,
Elle change de visage mais me hante.

Et elle me pousse dans la pénombre,
Encore une fois je suis une ombre,
Ce douloureux cycle m’est imposé,
Ainsi j’erre dans les rues de cette cité.

Je suis ombre parmi les ombres,
Pour ceux qui sont avec moi,
Je continu d’avancer vers leurs voix,
Et cache mes peines dans la pénombre.

Extrait du carnet noir d’Asparagus ; Mélancolie chantonnée.

Coque vide.

Comme chaque jours je pense a toi.
Malgrés tout, tu est présente, toujours la.
Au plus profond de moi.
Un gouffre déchirant c'est ouvert,
A la seconde ou je me suis épris de ta beauté qui m'éffrayait.
Mais ton égoïsme ne pourras jamais le refermer.
Toute mes souffrances mon réduit a l'impuissance.
A force de sanglot inutile, j'en suis a ne plus rien ressentir.
Et sans arriver a t'oublier,
Je survis comme je le peux, me batant seul,
Dans cette coque vide qu'est devenue mon pauvre coeur.

Pablo.

Il faut croire que j'y prend gout ...

La vie en rose

Il ne faut qu’un mot pour réduire un homme à néant
Il ne faut qu’une seule phrase pour être omniprésent.
Chacun sur notre route nous traçons notre destin
Comme des oiseaux dans un ciel cristallin

Ainsi nous suivons notre quête personnelle
Sans se soucier de ceux qui portent nos peines
Mais c’est en priant auprès de nos dieux
Pour qu’un avenir plus clément illumine les cieux.

Nous voilà nous les poussières infimes
Parcourant la terre, notre terrain minime.
Et nous croyons en un destin certain
Que nous sommes les libérateurs du chemin

Homme n’est rien face à la nature puissante
Homme n’est rien mais parfois je me vante
D’avoir le pouvoir de changer les choses
De n’avoir pour but que la vie en rose.

Il n’y a plus de mot pour réduire l’homme à néant
Mais seulement des actes de notre monde aimant
Les catastrophes n’ont pas pour but de nous détruire
Mais seulement celui de nous instruire

G.D.B.

Et bien que dire…Ce sont là deux poèmes particulièrement touchant et qui jouent entre autre sur pas mal de sentiments. BRAVO à vous deux Shad’ et GueuleDeBlop !!! Vivement les prochains poèmes qu’ils nous fassent voyager, rêver, réfléchir, et encore bien d’autres choses…Continuez !!!

Bien amicalement,
Terreur alias Floflo.

Merci beaucoup Floflo, sa me fait trés plaisir ! Et je suis certains qu'il en est de même pour GDB !

Solitude.

Quand tu t'empare de moi, mes yeux perdent leurs éclats,
Et mon coeur s'enferme dans t'es bras.
Je ne ressent que le vide dans mon âme,
Un sentiment de mort qui s'acharne.
Me laissant seul au milieu d'une tempête de questions,
Désemparé et sans solutions.
Je tente une échapée imprudente,
La peur au ventre.
Attendant avec terreur le jours ou je me tuerais définitivement.
Détruit par quelques vérités mal placées,
Et des mots débordants de méchanceté.

Shad'.

Invité

Bravo à nos amis poètes. Vos vers sont très beaux, et je suis heureux de voir autant de monde écrire sur ce livre. Laissez moi vous présenter une de mes dernières oeuvres...

Perception

Troublé par un tressaillement
Je m’éveille et ouvre les yeux
Ravive le feu, lui aussi somnolent
Et me recouche, toujours silencieux

Quel bonheur d’entendre ton soupir
Qu’elle joie de sentir ton souffle chaud
En me blottissant contre toi, je ne peux retenir un sourire
Tandis que je perçois tes bras te refermer sur ma peau

Doucement, je me rendors
Au rythme du cœur qui bat près de moi
Je remercie les dieux, encore
De pouvoir partager ma vie avec toi

Le lendemain, toi, les autres, et moi, nous combattons
Nos mains qui ont caressé serrent désormais des armes
Les ennemis, inlassablement, nous tuons
Et même en voyant nos frères tomber, nous retenons nos larmes.

Invité

Aurora

Le ciel se revêt de lumière
Alors que se lève l’astre du jour
Sous ses rayons, les cieux s’éclairent
Et la vie reprend son puissant battement sourd

C’est Aurore qui s’éveille
Et déploie son voile sur le monde
Elle annonce la fin de ma nocturne veille
Je souris à la vue de sa belle crinière blonde

J’aime me lover dans ses doux bras
C’est un trop rares moment où je me repose, las
J’ai plaisir à m’enivrer de son enchante voix
Et laisser sur moi son rire de soie

Si elle est connue pour son éclatante beauté
Elle est aussi réputée pour ses batailles
Guerrière accomplie et redoutée
Devant quiconque, elle est de taille.

Invité

Rêves ennemis

Le Voyageur dort
Malgré la tempête qui mugit
Sur son visage se lit l’effort
Il combat ses rêves ennemis

Dans le monde clos de Cauchemar
Il endure de nouveau la souffrance
De souvenirs tranchant comme des poignards
Qui l’entraînent dans leur morbide danse

Volonté et Promesse apparaissent dans ses mains
Lames nées d’une tragédie
Et, aidé d’un nom divin
Il combat ses rêves ennemis.

Disparition d'un être aimer,
Souffrances intenable d'un coeur brisé,
Destruction lente d'une âme innocente.
L'impuissance d'aider un Ami me ronge dans mes insomnies.
Bijoux donneur d'espoir, toi qui lui dans son coeur tapissé de noir,
Qui lui dicte son sens de l'honneur et fait disparaître ses peurs.
Donne moi la force de l'aider,
De trouver les mots dont il a besoin pour l'accepter.
Les gestes qui le rendront heureux,
Et qui lui feront oublier quelques seconde ton destin immondes.
Viens m'expliquer comment faire,
Arrêter sa lente agonie, pour ne pas qu'il sombre dans la folie.

Shad'.

Encore de très beaux poèmes que vous avez pondu là vous deux. Tous contiennent beaucoup d’expressions qui font vivre vos poèmes. C’est toujours un plaisir de lire vos créations.

[HRP]

Ton poème, Dag’, me fait un peu penser au très beau poème Le dormeur du val de Rimbaud.

[/HRP]

Aujourd'hui encore je suis attiré,
Inlassablement, sans cesse assoiffé.
Le désir brulant au creux de mon ventre,
Seulement au souvenirs de ta douceurs ennivrante.
L'envie de sentir ton corp contre le mien,
Que l'on recommence encore ce ballet sans fin.
Cette danse terrifiante qui nous fait partager,
L'intimiter de l'être aimer.
Ce quelque chose purement phisique qui nous lie,
Cette envoûtant plaisir interdit.

Shad'.

Le dernier poème ?

A l’heure où je vous écris ces mots,
Mon cœur bat douloureusement,
Dans un corps sombrant lentement,
Engourdit et qui ne dit le moindre mot.

Autour de moi les gens rient et sourient,
Je suis seul au milieu d’une foule qui vie,
Pour ne pas être vu, je force mes sourires,
Et je fais semblant de vivre et de rire.

Il y a longtemps que je me suis perdu,
Je ne sais plus où je suis et qui je fus,
Ceux qui pensent de moi tout connaitre,
N’ont pas vu ma sombre détresse naitre.

A moi-même je cachais cette détresse,
Mais la fatigue me la révèle trop souvent,
Tel un voile qui se déchire lentement,
Alors l’impassible vérité jamais ne me laisse.

Cette vérité, par la plume je la calmais,
Mais elle se fait de plus en plus forte,
Comme des coups portés à ma porte,
La plume m’échappe, sans savoir où je vais.

Extrait du carnet noir d’Asparagus ; Mélancolie chantonnée.

Que j'ai fait un pouème!!!
Que c'est le grand, le magnifique, le spectaculaire, le preux, le puissant Perc il m'a écrit qu'est ce que j'ai dit et j'ai tout recopité :s

Que quand je roule dans la neige,
Ben que c'est tout froid
Mais que on dirait le manège
Parce que ben que je tournoy.
Et parfois que je lance des bouboules
Aux gens qui sortent du Zaap,
Et que ça fait flip flap!
Mais que après ils font des têtes de moumoule.
Même que desfois j'en avale!
Mais que après que j'ai un peu mal
Et que ça va en amont,
Et que ensuite ça a l'air plus très bon

Que la neige c'est super!
Parce que y a pleins de trucs à faire!
Et que on s'amuse bien dedans,
Mais que c'est nul parce que après y a le Printemps :s

Que dire… Encore deux belles prestations et un bel essai pour Wotte !!! J’espère que ce ne sera pas ton dernier poème As’…

Bien amicalement,
Terreur alias Floflo.

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