Recueil de poèmes

( Premier poème sous forme de sonnet et composé d'alexandrins )

Poème 28

Fin

Nous voici au commencement de la fin
Là où je n'eus le courage de me prononcer,
C'est ici que nos destins vont se séparer.
Pars loin, loin, et emporte mon chagrin.

Cette histoire ne se répétera, enfin.
Fini, la frêle fillette entrain de pleurer.
Fini, ce doux désir qui m'a tant assoiffée.
Fini. A présent je la terrai, cette faim.

Et je ne réviserai plus mon jugement,
Je reboucherai, de mon coeur, les trous béants.
C'en est fini de nous et de tout nos phantasmes.

Toi qui quasiment a déjà tourné la page,
Sache que la nostalgie me reviendra avec sarcasme.
Ainsi, tout se finit : être perdu, triste, et sage.

Le 05/11/12

Poème 30

Fourmilière

Une fourmilière géante,
Des fourmis pullulantes
Qui grouillent, grouillent partout:
Une parade à en devenir fou.

Des jeunes et des plus âgées,
Il y en a par millier.
Qui grouillent, grouillent partout:
Une parade dont on ne vient pas à bout.

Fourmis ouvrières au coeur de pierre
Fourmis grand soin à la civière.
Fourmi en larve, qui piaille
Fourmi moyenne, devient canaille.

Fourmi dirige, c'est la reine,
Fourmis protègent, c'est la garde,
Fourmi travaille, c'est le peuple
Regarde le peuple, c'est toi et moi.

Poème 31

La mouxitude

Il existe une forte plaisante attitude
Qui se fond en nous et qui nous est soluble,
Qui peut nous rendre la vie un peu rude
Si on ne sort pas de cette sorte de truble.

Vive
la
mouxitude !

Le XX/01/13

Poème 32

Ephémère

Nous nous sommes oubliés
Et les roses ont fané
Mais saurais-je me passer
De ta présence désirée ?

Tu es déjà parti d'ici
Et longtemps retentit
Un étouffement comme un cri
Qui tout les soirs resurgit.

Mais saurais-je me passer
De ta présence désirée,
Nous nous sommes oubliés
Et les roses ont fané...

Un étouffement comme un cri
Qui longtemps retentit
Et tout les soirs resurgit,
Tu es déjà parti d'ici...

Le 20/01/13

Poème sur la dénonciation : La guerre

Pourquoi la guerre ?
Pauvres enfants du Mali.
Pourquoi la guerre ?
Pauvres enfants du pays.

Tant de dégâts,
tant de malheurs.
Fête au sénat,
personne n'a peur.

Des manifestations,
des plaintes,
une petite action,
qui se trouve être une feinte.

Toujours autant de pleurs,
mais des consciences apaisées.
Toujours autant de malheur,
mais on s'en fout on a fait tout ce que l'on pouvait.

[HRP] Je tiens à préciser que ce poème date d'avant l'intervention Française au Mali ^^ [HRP]

J'aime bien ton poème Khali..^^

Poème 36

Poète

Ecrire, cela m'a si souvent soulagée,
Cela m'a si souvent fait voyager.
Tu sais, je ne compte plus désormais
Combien de fois les mots m'ont tant apaisée.

L'inspiration revient toujours dans l'urgence,
Tu crées toujours les phrases qu'il faut dans la démence.
Tu ne connaîtras jamais un monde rempli de plaisance,
Tu ne connaîtras que l'insomnie et la désespérance.

Mais coupé dans son élan, le poète ne sait plus avancer.
Blessé, il cherche une raison d'exister.
Il reste devant sa page blanche, attendant ses idées,
Attendant que les mots sortent de sa plume, déjà encrés.

Le 13/03/13

Poème 33

Ta poésie s'est envolée en même temps que lui,
Ton inspiration est partie petit à petit.
Tes envies t'ont désertée, elles aussi,
Mais l'Espoir te salue et revit.

Car un sourire renaît
Sur les lèvres des filles comblées.
Poupée de cire, poupée de soie,
Tu as le choix donc crois en toi.

Le 06/03/13

Merci, moi aussi j'ai me bien tes poèmes ^^

J'aaaaaaaaaaaaaaaadore ton poème Kaisu !

Poème 41

Perdu

Ma seule protection est ma glace,
La seule solution est de lui laisser la place.
Tu as fait des efforts, en vain, qui se révèlent en chasses
Contre cette voleuse d'âme, ce rapace.

Je te décevrais sûrement
Si tu lis mes vers de temps en temps.
Je pense à toi bien souvent,
A l'idole que tu as été, des mois durant.

Tu l'as sans doute remarqué
Mais je n'ai pas changé.
J'ai toujours ma faiblesse nichée
Au fond de mes vers maquillés.

Pardon pour toute cette offense.
Je m'avoue vaincue, et je le pense.
Je n'ai pas su suivre la cadence.
J'ai craqué, pas de chance.

Le 20/03/13

Poème 43

Un autre monde

Je me suis endormie...
Pleine de nostalgie.
Bercée par une sorte de magie
Qui tout embellit.

J'ai cru voir mille couleurs
Qui soudain recouvraient mille pâleurs,
Dans cet endroit ravageur
Où toute mélancolie se meurt.

Mille fleurs jonchaient le sol,
Mille papillons s'envolent,
Mille saveurs au goût créole.
Et ma tristesse qui dégringole.

Le 22/03/13