Recueil de poèmes

Poème 42

Envolée

Des fois j'ai du mal à me dire
Que j'ai besoin d'écrire.
Quand je pense que jadis j'étais entrain de rire.
Quelqu'un est venu tout pourrir.

J'ai du mal à réaliser
Que ces poèmes, je les ai créés
Avec mon pauvre coeur craquelé
Et mon âme révoltée.

Et si tout était fini ?
Si le souffle de ma vie
Venait à être parti
Et qu'enfin, je péris ?

M'en voudras-tu, beau damoiseau ?
M'oublieras-tu de si tôt ?
Ne sois pas triste, regarde en haut,
Ma présence te sera mon plus beau cadeau.

Le 20/03/13

Poème écrit pour les cours

Ô Toi foret verdoyante
Toi qui a connu mon amante
Je reviens te voir sans elle
Elle qui est partie sans faire de zèle

C'est la seule chose que je redoutais
Qu'un jour elle puisse me repousser
Aujourd'hui c'est sans sa présence
Qu'a tes cotés je confie ma souffrance

Le temps a ses cotés si vite est passé
Sans elle tout ne fait que se répéter
Si le temps ne remonte pas je craquerai
Ô foret aide moi a oublier ces instants passés

Toi foret je dois maintenant te quitter
Te quitter pour me réfugier et pleurer
Cette amante qui étais si charmante
Je la vois encore si belle, ravissante.

Je ne pourrais jamais te remercier assez, pour ce que tu m'as donné,
Je ne pourrais jamais t'enlacer assez, pour ce que tu m'as légué,
Grand dragon qui parcours les cieux, la tête vaguant,
Grand dragon qui scrute de tes yeux, actes et mouvements.

Tel un roi sans sujets, tu trônes désormais, hélas
Tout comme cette statue de marbre, ton jour de gloire est dépassé,
Je me souviens pourtant de ce beau sapin, c'était là qu'était ta place,
Ancré dans un thème d'amour bien loin d'être ébranlé, tu étais enchanté,
Et pourtant ce Lendemain, je reconnaissais CE marbre et CE Sapin, j'étais à mon tour désenchanté,

Des jours il m'a fallu pour prendre sur moi,
Des années que je ne t'oublie pas,
Demain je penserai à toi,
Oui tu me manques, Papa.

Hommage d'un enfant à son père.

Vittini Fabien

Poème 44

Pressentiment

Je le savais, je le savais,
Notre histoire est infinie.
Ce n'est qu'une boucle prédéfinie.
Jamais je n'aurais dû te parler.

J'allais retomber, je le savais.
Je le savais, je l'avais pressenti.
Tôt ou tard on retombe, anéanti,
On ne peut pas faire qu'avancer.

Mes yeux croisèrent les tiens,
Ton souffle se mêla au mien,
Nos peaux se collèrent, encore.

J'ai dû résister à la tentation,
J'ai dû aussi croire à ma mort
Et j'ai dû faire une abomination.

Le 06/04/13

Poème 45

Changement

Le temps des roses et pâquerettes se termine,
Tu t'es jouée de moi, vilaine
Me venger ne me donnera aucune peine,
Le temps se termine, scélérat et vermine.

Tu croyais ta vie belle, claire, coquine,
Tu t'es vue dans l'avenir, reine
A surplomber ton royaume, ta plaine,
Tu te croyais innocente et assez maline.

Le beau temps est passé, demoiselle
Tend l'oreille, la tempête t'appelle.
Tu ne l'entends pas ? Je vais t'apprendre.

Ne prend pas un air perplexe,
Je ne pense pas te surprendre,
Le problème se nomme Alex.

Le 09/04/13

Poème 46

Ceci pour cela, cela pour ceci

Ecrire pour vivre
Et vivre pour écrire.

Dessiner pour s'évader
Et s'évader pour dessiner.

Courir pour s'enfuir
Et s'enfuir pour courir.

Briller pour accaparer
Et accaparer pour briller.

Poème 47

Prostitution

Voyez, je les montre et je m'exhibe à mon tour.
Il n'y a pas de mal à jouir de son parcours
Quand il est si beau et rempli de ces amours
Cueillis là, sur une branche, quand se lève le jour.

Met ton bel habit et sonnent les carillons.
Je veux être une libertine sans restriction.
Ne te fâche pas et fais bien attention :
Mes vers ne sont que ma prostitution.

Poème 48

Sensations exquises

Des yeux fabuleux, miraculeux et bleus.
Des regards coquins, des touchers fins et malins.
Des pensées qui s'envolent et des bras qui cajolent.
De doux rêves s'animent, des lueurs s'illuminent.
Des sons envoûtants et un esprit chavirant.
Des parfums exotiques et des sensations magiques.
Des Sensations exquises, une once de surprise.

Poème 49

Balade

Seule, dans un désert chaud de larmes humides.
Seule, dans un majestueux cyclone putride.

Perdue, dans une pluie torrentielle d'émotions.
Perdue, dans un coeur crevé de violents tourbillons.

Aveuglée, dans une sinistre tempête de sable.
Aveuglée, dans une passion d'ouragans instables.

Blessée, dans l'eau vertueuse d'une cascade.
Blessée, dans cette étrange et plaisante balade.

Le 06/05/13

Poème 50

Envies

C'est le vent qui transporte
Jusque dans ma bulle
Les envies somnambules
Que je croyais déjà mortes.

Puis mes yeux soulevèrent
Dans la pluie, dans la nuit,
Ta silhouette enfuit
Sous la lumière de l'Enfer.

Un pincement, je frémis,
Sous cette étrange envie
Qui m'a prise soudainement.

Ô toi bel inconnu, Ô petit chagrin,
Je te suis des yeux, dévorant
Ces envies de chaleur et de câlins.

Le 11/05/13

Poème 52

Il y a..

Il y a dans le monde, plein de bell' choses à voir.
Il y a dans le monde tout plein de merveilles,
Le soleil, des papillons, des fleurs qui s'éveillent.
Et il y a mon désespoir.

Il y a dans l'espace, mille étoiles splendides.
Il y a dans l'espace, toute la magi' que je puis te donner,
Des rêves, des illusions, des voeux et la beauté.
Et il y a mon coeur morbide.

Il y a dans mes rêves, l'envi' d'une passion.
Il y a dans mes rêves, une amère émotion.
Et il y a ma laid' faiblesse.

Il y a dans mon coeur, une atroce douleur.
Il y a dans mon coeur, ce qui, toi et moi, blesse.
Et il y a ma plaie qui pleure.

Le 16/07/13

Poème 53

Hiver

Le temps passe lentement.
Les nuages grisonnants,
Compères des grondements,
Se font violence doucement.

Et l'air étouffant et lourd,
Ferait office de tambour
Pour prévenir les sourds
Que l'orage accourt.

Lasses, molles, les fleurs
Perdent toutes leurs couleurs
Et leur douce senteur.
S'installe alors la douleur.

Le soleil s'évanouit,
Sous le froid et la glace et la nuit.
La moindre chaleur chérie
Disparaît tristement sous mes cris.

Le 01/08/13

Poème 57

Châtiment

Que coule le sang de tes veines,
Que s'ouvre lentement ton cœur,
Pour le purger de cette haine
Et t'enfoncer dans tes erreurs.

Que ta main finisse tranchée,
Que brûlent doucement tes rêves,
Pour avoir oser l'effleurer.
Éloigne toi encore et crève.

Que tes yeux se dissolvent enfin,
Que se vide ton corps, encore,
Pour le vouloir chaque matin.
Tes bêtises te mèneront un jour à la mort.

Le 05/09/13

Poème 54

J'ai envie

J'ai envie de nouveau, j'ai envie qu'il fasse beau.
J'ai envie de courir, j'ai envie de m'enfuir.
J'ai envie de sentir, j'ai envie de frémir.
J'ai envie de cadeaux, j'ai envie d'avoir chaud.

J'ai envie d'une étreinte, j'ai envie d’absinthe.
J'ai envie de câlins, j'ai envie de matins.
J'ai envie d'un burin, j'ai envie d'un quatrain.
J'ai envie d'être une sainte, j'ai envie d'une plainte.

J'ai envie d'une vie en plâtre, j'ai envie de théâtre.

Le 13/05/13

Poème 55

Rappelle toi les sensations,
Rappelle toi ces beaux jours,
Rappelle toi les trahisons,
C'est bien en cauchemar que tourne l'amour.

Sillonne les champs de bataille,
Sillonne les déserts de ton cœur assoiffé,
Sillonne tes souvenirs qui s'essoufflent et bâillent.
Tes échos creux résonnent dans ton cœur nécrosé.

XX/0X/13

Poème 56

Mais je rêve de te le dire, éprise, je...
Ouvre moi ton cœur, encore, t'...
Ne me laisse pas sombrer, tu sais qui mon cœur aime...

Dis moi que tout va s'arranger, j'ai confiance.
Oublie moi si tu veux, moi je m'en veux.
Urticantes paroles regrettées et blessantes.
X tentatives, X erreurs, X blessures et X pleurs.

Le 03/09/13

Poème 58

Silence

Quel silence couvre là
Le bois noir et étouffé
Par d'impénétrables ronces aiguisées
Dégoulinantes de sang las.

Que suffoque tes captives envies
Égarées ou jetées en pâture
Dans les décombres et la pourriture
De ton cœur flétri.

Que ta lourde souffrance
Déployant ses ailes de démence
Voile ta cervelle de terreur.

Et tout doucement meurt
La lumière de l'espoir souillé
Abandonnée de tous et jetée au charnier.

Le 16/09/13

Très bel échange. Je partagerais quelques unes de mes compositions à l'occasion.

J'attends de voir ça ! ^^

Poème 59

Douce mélodie aux paroles cruelles
Attire le désir, le martyr, dans l'étroite ruelle.

Jeu de vilains et vil enchantement
Attirent les grands joueurs dans ses doubles tranchants.

Cours, vole, petite fée,
Fuis ton cœur et la nuit tombée.

Fane la fleur où il y a désespoir,
Étouffe les étoiles dans la profonde brume noire.

S'éteint la belle luciole muette,
Et meurt peu à peu la plume du poète.

Le 19/09/13

Poème 60

La rose

"Ne me vois-tu donc pas ?"
Gémit la rose au fond du bois.
Le soleil brille sur les belles fleurs
Et de leurs ombres font son malheur.
Les autres jeunes pousses s'épanouissent,
Tandis que la rose a ses pétales qui flétrissent.
Alors elle regarde la brume qui s'avance
Et les autres échapper à sa démence.
Elle veut faner, s'ouvrir ailleurs,
Pour goûter aux terres meilleures.
Ses pétales pourpres cherchent désespérément
Que vienne de son Astre un rayonnement.
L'hiver approche pour la rose
Et son humeur devient morose.
Déjà ses épines, protectrices et tranchantes, s'acèrent
Et ses fragiles racines manquent d'air.
L'hiver est là et la rose, seule,
Gèle doucement et revêt son habit de linceul.

Le 01/11/13

Poème 61

Affreuses bêtes

D'affreux visages pourtant si doux,
A double face comme loup-garou,
Aux yeux sanglants et méprisants,
Prononcent des mots bien trop violents.

Douleur atroce dans mon âme :
Ils ont planté bien loin leurs lames,
Déchiqueté et arraché ma peau
Puis dans mon cœur planté leurs crocs.

Ils traînent la haine comme un cadavre,
Mastiquent la paix de mon bel havre
Puis terrent leurs os comme des chiens
Sans se soucier de mon chagrin.

Enfin les hommes armés arrivent !
Avec leur glace et leur plume, ils écrivent
Tout sortilèges et magie de défense
Pour nous couper de cette souffrance.

Le 12/11/13

Poème 62

Pas de place

Pas de place pour les intimes,
S'il y en a une c'est les victimes
D'un plan foireux sans idéaux
Qui vous fait tous tomber de haut.
Il avait les yeux d'étincelles
Donc je me suis arrachée les ailes
Pour l'admirer à ses côtés,
Peut-être qu'il me remarquerait.
Mais mes yeux maintenant coule
Quand ta silhouette frôle la foule,
Quand ta silhouette la préfère
Je ne peux plus rien n'y faire.
Je croyais en toi, j'avais l'espoir
Qu'un jour de nous deux je puisse revoir
Cette flamme qui ne brûle plus qu'en moi,
Mais j'ai raté encore une fois et suis bannie de ta voie.
Tes secrets ne sont plus miens
Et je ne suis même plus rien.

Le 14/11/13

Juste comme ça, provenance de mon inspiration : https://www.youtube.com/watch?v=88BWHDykhA4

Poème 63

Dédale

La belle fut plongée dans un sinistre dédale
Où, comme dans ses horribles cauchemars se mêlent
La fureur de son esprit et la foli mortelle,
Elle avance incertaine dans le noir qui l'avale.

Aveugle, elle se heurte contre les parois sales
Et croit reconnaître, dessous, une glace immortelle
Qui, de ronces acérées, dissimule ses ailes
Brisées. Et elle pleure son rêve, son bel idéal.

Mais son chemin continue et elle cherche encore
D'où ce noir vient et dans quel décor
Mène son errance guidée par des voix silencieuses.

Voilà la belle perdue au milieu de null part,
Elle tourne en rond et pleure son énergie joyeuse,
Tombe, face contre terre, et laisse son âme choir.

Le 18/12/13

Poème 64

Astres

Soleil pourrissant de ténèbres assoiffés,
Corps céleste brillant de mille ombres
Abritées derrière mille couteaux
Rapides et précis, profonds et meurtriers,
Immunisés par la belle et douce
Faucheuse qui guette, alléchée.
Imbibées de noirceur et de mélancolie,
Étoiles et planètes mettent à sang leur peau
Et s'isolent, lassées, dans les glacés typhons noirs.

Le 04/01/14

Poème 65

Je crois au fond

Je crois au fond que nos heures sont passées,
Que l'on se brûle et se torture à réanimer
Une flamme déjà bien trop usée.

Je crois au fond, mais je ne suis pas sûre
Que toi et moi avons perdus de l'allure
À nous ruiner d'efforts qui ne seront jamais mûrs.

Je crois au fond, pour avoir sonder mes ombres
Que je veux recoller un tas de décombres
Pour éloigner ma souffrance sombre.

Je crois au fond... Enfin j'en suis certaine
Que si aucun poison ne colorait mes veines
Je pourrais fermer les yeux, enfin sereine.

Le 17/03/14

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