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 Moi, Missiz Frizz [Missiz Frizz]

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Srimi-Ombre
Past Eldrigan
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Srimi-Ombre


Féminin Les Pichons
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MessageSujet: Moi, Missiz Frizz [Missiz Frizz]   Moi, Missiz Frizz [Missiz Frizz] Icon_minitimeMer 24 Avr - 16:40

Je m'appelle Missiz Frizz. Les gens me voient comme une femme insensible, dénuée de tout sentiment. Ils n'ont pas tout à fait tort. Je ne connais pas la pitié. Le malheur des autres me laisse complétement froide. Ce qu'ils ne savent pas, en revanche, c'est que je n'ai pas toujours été ainsi. J'ai été mariée, autrefois...
Mon époux était un alchimiste de génie, un Xélor nommé Victor Frizz. Et je l'aimais éperdument. Il faisait battre mon cœur aussi fort que les pulsations d'un Dofus. Mais c'était un homme froid et sévère. Il était obsédé par ses recherches et passait le plus clair de son temps dans son atelier, à mener des expériences dont je ne soupçonnais pas la teneur. Jamais il ne me touchait, toujours il me toisait de son regard glacial, comme si je le dérangeait à chaque fois que je réclamais un peu d'attention. J'avais fini par me faire une raison. Je me disais qu'il était marié à son travail, qu'il n'y aurait jamais réellement la place pour une femme dans son cœur de glace.

Je me trompais...

Un nuit, alors que j'étais descendue dans son atelier à l'improviste, je le surpris en compagnie d'une autre. C'était une Enutrof ! Une Enutrof à qui il ne restait plus un poil sur le caillou ! À en juger par le Tourmenteur qui dépassait de son sac, elle devait être l'une de ces personnes un peu instables qui endossaient parfois le costume du Chevalier Noir. Lorsque je vis cette chauve, souriant dans ses collants noirs et sa cape miteuse, en train d'enlacer mon époux, les battements de mon cœur s'arrêtèrent et mon sang se glaça.
Un froid mortel, dévastateur, s'empara de moi et me fit perdre toute raison. Sans réfléchir, je sortis de ma cachette et l'invoquai une horde d'aiguilles chercheuses qui se rua sur le couple. Affairés comme ils l'étaient, les deux coupables n'eurent pas le temps de se retourner et mes aiguilles les transpercèrent de part en part. Ce fut bref, violent et froid. Comme toujours avec Victor.

D'abord anéantie par la douleur d'avoir été trahie, je m'aperçus rapidement que je ressentais aussi un étrange soulagement. Comme si je venais d'âtre libérée d'un fardeau que je trainais depuis toujours. Je décidais alors de repartir à zéro et de quitter ce lieu où l'amour m'avait trop longtemps aveuglée. Je commençai donc à faire mes bagages et, de fil en aiguille, je tombai sur les précieux documents de feu "mon cher et tendre époux". C'est ainsi que je découvris l'objet de ses recherches, ce qui l'avait tellement obsédé pendant toutes ces années : la formule d'un liquide de trempage à basse température, destinée à forger un acier révolutionnaire !
Armée de cette précieuse découverte, je partis sans me retourner, bien décidée à refaire ma vie et ne plus jamais me montrer faible. Voulant tirer profit de la formule et mon ex-mari, je dirigeai mes pas vers Pandala, afin de rencontrer Hotari Honza, le grand maître forgemage. Je passais plusieurs mois auprès de lui, en tant que disciple. J'appris à forger des armes redoutables et à les manier selon des techniques d'art martial ancestrales.

Ensemble, nous expérimentâmes les propriétés du liquide de trempage et son étonnante capacité à geler l'acier pour le rendre plus dur que le diamant. Grâce à ces recherches, je parvins à forger une aiguille si rigide et si tranchante qu'elle aurait pu tailler en pièces le dieu Xélor lui-même !
Hélas, alors que j'apportais la touche finale à mon instrument de mort, Hotari Honza glissa par mégarde sur une peau de Larve et renversa une fiole du précieux liquide. Mon visage fut éclaboussé et mon œil gauche se couvrit de givre. Devenue borgne, je décidai qu'il était temps pour moi de reprendre ma route et je tuai mon grand maître sans ménagement.

J'appris par la suite qu'un noble étranger du nom de Harebourg cherchait des artisans novateurs pour son projet. Je n'avais rien à perdre et j'avais besoin de changer d'air. C'était peut-être enfin ma chance de devenir quelqu'un ! Avec un peu de bon sens, je saurai me rendre indispensable auprès du Comte et me faire un place dans les hautes sphères de l'aristocratie ! Je deviendrai une vrai lady ! Une lady de glace ! Un lady gla-gla !

Frigost m'appelait. Frigost m'attendait. Je n'avais plus qu'à m'y rendre...
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