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 Mémoire d'un homme de Bonta.

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Asparagus
Past Eldrigan
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MessageSujet: Mémoire d'un homme de Bonta.   Mémoire d'un homme de Bonta. Icon_minitimeMer 13 Fév - 23:27

Au détour de la salle des archives, à la lueur d’une chandelle dont la flamme vacille et au silence pensant régnant dans ces lieux, une silhouette s’avance parmi les vieux ouvrages poussiéreux. Un ouvrage finit par attirer l’attention de la seule personne présente à cette heure, il s’agissait d’un dossier dont la couverture grise portait pour seul titre « Mémoire d’un homme de Bonta ». Sans hésitations la silhouette prit le dossier et l’ouvrir, il contenait plusieurs parchemins, le premier indiquait :


« Vous trouverez ci-joint dans ce dossier les restes du journal d’Asparagus Masarame qui fut jadis un disciple féca et maitre d’armes d’exception de Bonta. Ce qui a pu être rassemblé dans ce dossier ne représente qu’une infime partie, un minuscule fragment de la vie d’un grand homme qui sut marquer de sa sagesse de nombreuses personnes dont moi-même.

Spartakus Lotherna. »



Il s’en suit plusieurs parchemins, craquelés, déchirés, usés, pliés, marqués par les ravages du temps, la plupart des textes sont incomplets et presque illisibles.


« Cher journal aujourd’hui est une bien triste journée. Malgré la solitude et la peine qui étreint mon cœur le ciel est toujours si bleu, la brise si douce, le soleil si chaud, je crois qu’il n’y a rien de plus horrible que ce sentiment… Ce sentiment que l’on éprouve lorsque l’on meurt de chagrin et que peu importe où se pose notre regard on ne peut pas s’empêcher de remarquer que le monde continu sa course folle comme il la continuera avec ou sans nous… Comme me disait si souvent mon maitre : « Nous ne sommes que de passage dans ce monde, et le plus grand de nos choix réside dans la décision d’employer notre temps, car oui notre temps à tous est compté, s’est pourquoi il est nécessaire de s’employer à bien l’utiliser et ne pas le perdre. » Ironiquement, je comprends mieux ses mots maintenant.

Qu’elle tragédie, voilà presqu’un mois jour pour jour que ma tendre épouse a quitté ce monde en donnant vie à notre seul enfant, Eldrafar notre fils et voici maintenant que je perds mon maitre… Oui, aujourd’hui mon maitre Asparagus Melquitès, disciple xélor d’exception qui fut pour mon un père, à quitter ce monde. On dit de lui que c’était l’un des plus étranges soldats de la ville de Bonta, épargnant les vies de la faction adverse, détestant la bataille, ayant toujours de longues tirades philosophiques à sortir à tout moment de la journée. Mais moi je sais que c’était un homme d’une grande bonté et d’une grande humilité, la sagesse et un grain de malice se tapissait derrière ses bandelettes, un homme fidèle, droit et aimant, voilà qui était mon maitre. Aujourd’hui je jure d’être à la hauteur de son héritage, car dès aujourd’hui et jusqu’à ma mort, je me nommerais Asparagus Masarame.

Etrange coutume que de prendre le prénom de son maitre à la disparition de ce dernier, mais je me suis fait à cette idée, il semblerait que je sois le quatrième à porter ce nom. Maintenant, je dois prendre grand soin de l’héritage de mes prédécesseurs, Asparagus Melquitès, Asparagus Hertâlos, le maitre de mon maitre et le premier dont hélas j’ignore le nom du premier mais on dit de lui que c’était un sadida. Puisse Féca me permettre de mener ma vie comme eux. »


« Aujourd’hui est un jour comme un autre dans les rangs des forces militaires de Bonta… Je me demande qu’est-ce que je fais encore là. Si on y regarde de plus près cette guerre n’a rien de juste, il n’y a pas de gentils ou de méchants, il y a seulement des personnes qui souffrent… J’évite autant que je le peux de prendre des vies lors des batailles et j’essaie d’enseigner cela aux jeunes recrues même si parfois les leçons ne rentrent qu’à coups de potions de coloration orange, ils détestent ça et ils mettent un petit moment à l’enlever mais cela les faits réfléchir, j’ai bien fais de prendre cette ancienne habitude de Melquitès. Sinon mon fils me manque énormément, j’espère le revoir bientôt, il grandit si vite… »


« Voilà, c’est fait, j’ai quitté l’armée, maintenant j’exerce le noble métier d’alchimiste et je m’occupe de mon fils. J’espère pouvoir faire avancer la science pour qu’un drame comme celui qui a couté la vie de ma douce ne se reproduise plus… J’ai également été contacté par une étrange organisation qui veut mettre un terme à la guerre entre les deux cités, je pense que je vais les rejoindre… »


« Le réseau nous a fourni de nouvelles informations, les deux cités s’apprêtent à livrer batailles aux abords d’Astrub, nous avons tentés de prévenir les dirigeants d’Amakna mais ils n’ont pas voulu nous croire. Les seuls qui nous ont écoutés sont les membres d’un petit clan de mercenaires, je m’en vais de ce pas avec mes compagnons, les retrouver en priant Féca que nous puissions intervenir à temps. »


« … ils ont repoussés les deux forces, ces porteurs de ploukosses sont incroyables… »


« Aujourd’hui mon fils s’est bagarré dans la rue, j’ai mis un certain temps avant de retrouver ses deux opposants, ces deux gamins forment un drôle de duo, un iop et un féca, c’est dire la fine équipe. Ils se nomment respectivement, Eukalyptuss et Alafar, ils ne cessent de se bagarrer, de se disputer et de s’envoyer des raillerait sauf pour faire front à un potentiel opposant. Ceux sont des enfants des rues, mais j’ai décidé de les prendre sous mon aile quelques temps et puis ils semblent plutôt s’entendre avec Eldrafar maintenant. Je leur apprendrais comment se battre et comment réfléchir…»


« Les garçons ont bien grandit, ce sont des hommes maintenant, mon fils est marié et exerce le métier d’alchimiste, Eukalyptuss et Alafar ont rejoints les rangs de Bonta, bien que je ne partage pas leur avis, je respecte leur choix en espérant que Féca les gardes à l’ombre de son bouclier. Bref, il est temps pour moi d’entamer un nouveau voyage, je pars sur les traces du premier, le sadida dont le nom a été oublié. »


« … Je vais de surprise en surprise, on m’a parlé de premier mais il s’agissait d’une première ! En effet, c’était une disciple de sadida et elle se nommait… »


« Aujourd’hui, je suis de retour à Bonta et je me suis rendu compte encore une fois que mon maitre avait raison, « Il est dangereux de partir trop loin et trop longtemps de sa maison, car le temps continuera toujours de filer durant ton absence. », Melquitès, c’est avec amertume que je comprends cette phrase maintenant… Durant mon absence Bonta à subit une terrible attaque… Eldrafar et son épouse ont été tués durant la bataille, des décombres fumants, mes deux anciens apprentis, Eukalyptuss et Alafar ont extraits Sarah, ma petite fille dont je viens seulement d’apprendre l’existence. Ils ont eu grands soins d’elle jusqu’à présent, mais maintenant c’est à mon tour… J’ai trop laissé le temps filer… Cela ne doit plus ce reproduire… »


« … Et c’est après m’avoir fait languir un long moment que ce bougre de féca m’a avoué qu’il allait se marier avec une petite fleuriste d’Amakna, une certaine Rose disciple de féca. Pour ce coup là, il m’a bien eu Alafar, que Féca les gardes à l’ombre de son bouclier ! »


« …fut un joli mariage, il semblerait que Rose donnera la vie à un enfant pour le mois d’Hecate… »


« Encore une fois le sort s’acharne… Il m’a arraché Alafar… Eukalyptuss m’a raconté comment il a donné sa vie pour les sauver des griffes d’un mage noir qui leur est tombé dessus sans signes avant-coureurs… Aujourd’hui, je me suis rendu en Amakna pour annoncer la terrible nouvelle à Rose… Le destin à fait d’elle une veuve attendant un enfant… Elle est effondrée… Je lui ai proposé de venir vivre sous mon toit à Bonta avec son enfant mais elle a refusée, elle dit ne pas vouloir approcher son enfant de la guerre… Dans le fond je pense qu’elle a raison et je resterais avec elle jusqu’à la naissance de l’enfant. »


« Voilà qu’une poignée de jours se sont écoulés depuis que j’ai annoncé la terrible nouvelle et l’enfant est arrivé dans la nuit. J’ai aidé Rose comme je le pouvais, mais elle a toujours eue une santé assez fragile, cela m’inquiète… Elle a décidé de nommer l’enfant Spartakus et lui donna aussi son nom de famille Lotherna, car Alafar étant un enfant des rues n’en avait pas… »


« … J’ai retrouvé ma petite Sarah et Bonta, je prie pour qu’il n’arrive rien à Rose et Spartakus, j’essaierais de leurs rendre visite régulièrement… »


« Le petit Spartakus a bien grandit, il m’arrive d’oublié qu’il n’a qu’un an de moins que Sarah. En le regardant je retrouve beaucoup de trait ayant appartenus à son père, ses yeux par exemple ou encore son coup de pieds… Je crois qu’il n’a pas vraiment apprécié que je lui ai jeté une potion de coloration orange… Sinon la santé de Rose semble se dégrader… »


« Malheur… Le sort s’acharne encore, il y a deux jours j’ai appris la triste nouvelle, Rose a succombée à sa maladie… Je me suis précipité en Amakna mais il était trop tard… Ces corbacs de notaires et d’agents immobiliers… Ils ont forcés Spartakus à vendre sa maison pour payer les funérailles de sa propre mère, le pauvre il n’a même pas onze printemps… Suite à cela il a disparu… Je dois le retrouver, hélas avec mon âge avancé je ne cours plus aussi vite… »


« … plusieurs mois de recherche en vains, je viens de rentrer d'Astrub et de retrouver ma petite Sarah. On parle d’un laboratoire mené par une horrible personne qui faisait des expérience sur les être humain qui aurait explosé…»


« Eukaluptuss m’a envoyé un tofu messager pour m’annoncer une surprenante nouvelle, Spartakus est arrivé à Bonta accompagné d’une enfant sacrieur. Il y a quelques heures, il a précisé qu’ils étaient épuisés d’avoir marché jusqu’à la ville durant cette tempête de neige… Et bien que Spartakus portait la sacrieur sur son dos en arrivant, leurs vies ne sont pas en danger. Eukalyptuss m’a aussi écrit qu’il y avait quelque de bizarre chez Spartakus… »


« …je l’ai vu, en effet c’est étrange lorsqu’il s’énerve ses yeux semble s’assombrir et il change du tout au tout, dans ces moments seule Asbinne, cette petite sacrieur qu’il considère comme sa sœur, peut le calmer, leur relation me rappel un peu celle qu’avait Alafar et Eukalyptuss… Quoi qu’il en soit j’ai décidé d’apprendre le combat et la philosophie à Spartakus étant donné mon grand âge, il sera surement mon dernier apprenti…»


« Évidemment, il fallait que cela arrive, Spartakus a grandi il est presqu’un homme, Sarah en a fait de même c’est presqu’une femme, il fallait donc qu’ils tombent dans les bras l’un de l’autre… Mais bien que je respecte leur choix, ils sont bien trop jeunes pour se marier, je vais devoir jouer les vieux grands-pères rabougris mais c’est pour leur bien ! Je vais aussi doublé la dose de potions de coloration de Spartakus, cela lui ferra les pieds…»


« Cher journal… C’est le cœur lourd que je t’écris… Je crois que le destin m’a condamné avoir ce que j’aime partir même lorsque j’arrive à la fin du temps qui m’est imparti… Sarah et Spartakus ont été pris dans une bataille entre les deux cités… Elle … Ma petite fille a donné sa vie pour sauver celle de Spartakus… C’est horrible… Elle … Si jeune…Et… »


« Sept mois se sont écoulés depuis le drame, je n’ai presque de force… Spartakus à retrouver les siennes, il va quitter Bonta pour Astrub, j’ai donc pris le temps de lui donner son dernier enseignement. J’espère l’avoir vidé de sa haine à défauts de sa peine car s’il sombrait dans la haine sa part d’ombre l’engloutirait tout entier…
Il a compris qu’à présent je n’avais plus rien à lui enseigner, il m’a remercié, au fond de moi je n’ai pas pu m’empêcher de me dire que je ne le méritais pas car je n’ai pas pu lui épargner la souffrance et la peine. Il l’a remarqué, il est devenu très perspicace à force de me côtoyer m’a-t-il dit. Il m’a soutenu que je n’avais pas échoué et qu’il était convaincu que sa vie comme la mienne valaient la peine d’être vécues.

Il a raison, même si nous avons connu le malheur, nos vies en valent la peine. Malgré les difficultés que j’ai vécues, je ne changerais pas ma vie, comme disait Melquitès : « On ne peut pas empêcher la pluie de tomber mais on peut apprendre à danser dessous. »… J’ai eu la chance de pouvoir vivre entouré par les gens que j’aime et qui m’aiment en retour et cela vaut bien plus que toutes les aventures que j’ai pu vivre et qui me font qualifier de « héro ». Oui, je peux partir en paix. »


Le parchemin est annoté par une écriture familière.


« Quelques jours plus tard Asparagus Masarame quitta ce monde et, coutume oblige, je changeai de nom. »

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